Tiers lieu d'insertion
Passer de l'intérêt à l'acte
L’odyssée de Maât est porteuse de chantier d’insertion par l'activité économique. Elle propose un acceuil aux personnes majeurs qui veulent se prendre en main (chomage de longue durée, RSA, seniors, fin de detention, placement en milieu ouvert...). La reprise d’une cuisine local permet de bénéficier d’une professionnalisation dans le domaine de l’économie circulaire et la restauration. En contrat d’insertion (professionnalisation, apprentissage, parcours spécifiques...), nous proposons à la fois un accompagnement au logement, un travail porteur de sens afin de favoriser la construction d'un nouveau projet de vie durable.
Une contribution à l’activité économique et au développement territorial
La restauration locale occupe un rôle capital dans le développement de tourisme local en contribuant efficacement au développement de tourisme interne, notamment pour les personnes aux revenus modestes. Elles dynamisent les flux urbains et réinventent complètement la manière de consommer avec une réelle expérience sociale en offrant un point de rencontre. La valorisation du patrimoine culturelle locale ainsi qu’une participation active au soutien des acteurs économiques de proximités font de la cuisiine locale et responsable un atout territorial.
L’inscription par l’Unesco, en novembre 2010, du “repas gastronomique des Français” sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité atteste d’une véritable patrimonialisation de la gastronomie. La restauration permet la découverte et le partage au travers de recettes typiques régionales. Nous garantissons une utilisation de produits locaux et frais issus d’une agriculture respectueuse de l’environnement favorisant les circuit court et la culture.
En tant que lieu de tourisme, nous souhaitons proposer nos services d’hôtellerie, restauration aux différentes associations hébergeant des publics sensibles et fragiles (foyer de vie, foyer d’hébergement, ME, séjours adaptés).
Une alternative aux sources de discriminations, une préparation à l’autonomie
Au 1er avril 2021, il y a 3,6% de femme dans la population carcérale françaises, l’association se tourne vers l’accueil et la prise en charge de femmes d’origines et d’âges diverses ayant un suivi judicaire. Elles font elles-mêmes une démarche auprès de l’auberge et doivent obtenir l'accord commun de l’association, des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) et de la juridiction de l’application des peines compétente.
L’association portera une attention particulière à la diversité des apprentissages proposés aux personnes détenues motivées par le projet, particulièrement isolées et fragilisées, afin de leur permettre d’assouvir leurs ambitions. Les outils misent à disposition doivent être solides et efficaces au service d’un nouveau départ et d’une préparation formatrice.
Alors que toutes les études montrent les difficultés que rencontrent les femmes incarcérées souvent dans des quartiers hommes aménagés, le placement extérieur reste la mesure pénale la moins prononcée bien que les personnes qui en bénéficient commettent moins souvent de nouvelles infractions et font preuve d'une meilleure réinsertion. “Au 1er janvier 2021, 2163 femmes sont détenues en France, 2 disposent d’un placement à l’extérieur hébergé dont 1 enregistré par la DISP de Dijon pour 145 femmes écrouées, 0 pour la DISP de Lyon (192 femmes écrouées).” L’auberge serait un chantier d’insertion novateur alliant lieu de vie, lieu de formation et travail autour des services à la personne incluant une proposition d’hébergement et de restauration soucieuse de l’environnement et de l’activité locale.